Vous attendez un enfant et vous venez d’apprendre qu’il est probablement atteint d’une déficience, d’un handicap

L’évolution des technologies dans le suivi médical des grossesses permet de déceler de mieux en mieux certaines anomalies chez l’embryon ou le fœtus. Pour le couple, cette nouvelle est souvent vécue comme un véritable séisme. Alors que vous espériez que les examens de contrôle de grossesse vous rassurent sur la bonne santé de votre enfant, un problème a été détecté. Le monde chavire.

Vous êtes confrontés à de vives émotions.

Si pour certaines pathologies, le diagnostic peut être d’emblée clairement établi et expliqué aux parents, pour d’autres, un temps d’observation et d’examens complémentaires sera nécessaire ou bien encore, la suspicion ne sera qu’une précaution d’usage de la part du professionnel qui dans le doute, préfèrera parler d’un risque sans certitude.

Cette période d’incertitude est difficile à vivre.

Poursuivre ou non la grossesse ?

Qui ne rêve pas d’un bébé parfait ? Qui ne voudrait pas éviter à tout prix que son enfant soit malade, porteur de déficience ou handicapé dans sa vie ?

Avec l’annonce d’un diagnostic anténatal de déficience, vous êtes amenés à faire des choix, en manquant souvent de temps pour prendre un recul qui serait bien nécessaire. Même si vous aviez déjà réfléchi à cette éventualité avant l’annonce, peut-on vraiment prévoir la manière dont on réagira lorsque cette situation virtuelle devient brutalement réelle.

Avec qui en parler

La psychanalyse Françoise Dolto disait : « Nous sommes tous sur la planète Taire ». Dans cette épreuve, le silence et le secret peuvent devenir vos pires ennemis.

Le dialogue au sein du couple confronté à un diagnostic anténatal de déficience est essentiel pour que la décision soit partagée par les deux parents et portée ensemble. Établir le dialogue, s’assurer que vous détenez les mêmes informations, et que vous les comprenez de la même manière.